La joie jaillit de l'Espérance
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Résurrection de la Chapelle St Barthélémy à Laas
Résurrection de la Chapelle St Barthélémy à Laas
© ABL

| Marie Thérèse MARCHAND 337 mots

Résurrection de la Chapelle St Barthélémy à Laas

Histoire d'une rencontre : un maire d'un tout petit village du Béarn avec les GUIDES DE FRANCE, mouvement de Scoutisme catholique. Rencontre incroyable d'un village de 102 habitants avec plus de 2500 filles pendant 7 années de chantier l'été.

En 1993  il a fallu déblayer les 40 tonnes de terre enterrant la chapelle, en 2000 nous étions un millier de filles, à couvrir de tuiles la Chapelle St Bartélémy, en y laissant un message de Paix et d’espérance, écrit sur chacune d'elles.

Les étapes de ce chantier ont été nombreuses : assurer la mise hors péril de l'édifice, reprendre chaque pierres pour les rejointer,  drainer les fondations,   dessiner les vitraux et en tailler le verre…. Pierre,  des Compagnons du Devoir de Bayonne conduisait le chantier, avec 25 filles par roulement, pendant 4 jours consécutifs , dès 7h30 le matin en raison de la chaleur des jours, donnait rendez-vous aux filles.

A la même heure, commençaient tous les ateliers : photos : pour que l'histoire reste, mis en place d’un spectacle pour le plaisir et le village pour redire l'histoire de Laas et de la chapelle St Barthélémy, nettoyage et balisage d'une partie du Chemin, sculpture et pose des bornes chargées elles aussi des rêves d'une génération, journal-presse pour garder la mémoire, atelier des chemins pour se préparer à en parcourir un bout..... chaque atelier avait son spécialiste pour accompagner ces Caravelles : professionnels,  bénévoles, passionnés, venus de loin.....

A 19 h alors que sonnaient les cloches de l’église de Laas, le chantier et les ateliers  finissaitent, c’était l’heure « pour Dieu », c’était l’heure du rendez-vous pour la prière lue, méditée, ou chantée, temps de réflexion, temps d’éclairage, temps de sacrement, lecture de l’évangile. Un temps essentiel, mais vécu librement, dans ou hors de l’église du village.

Pour moi, ce chantier a reposé  sur le service, sur la confiance, sur l'intergénérationnel pour qu'une ruine devienne  un chef d'œuvre  planté au pied du cimetière de Laas. Ces filles ont redonné vie à des pierres, et ces adolescentes les caravelles de 14/16 ans  ont repris le large, rejoignant Paris, Marseille, Toulouse, Bagneux, Erainville et tant d'autres villes de France pour prendre d'autres engagements, pour vivre autrement, ……. Après avoir rebâti une vieille chapelle des Chemins de Compostelle !

Marie Thérèse MARCHAND

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