La joie jaillit de l'Espérance
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Liturgie
Le Samedi Saint
Le Samedi Saint
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| Marie-Christiane.Aubert 249 mots

Le Samedi Saint

L’Office des ténèbres

Il nous fait contempler Jésus-Christ gisant mort dans le tombeau. On a refermé d’une lourde pierre roulée l’entrée du tombeau. Mais nous, les fidèles, nous sommes à l’intérieur, dans le silence, contemplant ce Corps où réside toujours la Divinité. L’âme du Christ a quitté son Corps, elle est descendue aux « enfers », ce lieu mystérieux où attendaient toutes les âmes des hommes morts, et l’Office nous fait entrevoir ce moment où Adam, ancêtre du Sauveur, connaît enfin la réparation de sa désobéissance.

Le samedi, jour de la Vierge Marie.

C’est en raison de ce Samedi saint de l’année 33 que le samedi est devenu le jour de la Sainte Vierge Marie. Ce jour-là, elle était la seule à croire et à attendre la Résurrection du Christ. A elle seule, elle était l’Eglise, elle était la femme forte qui garde allumée la lampe de sa foi. Son espérance n’avait cependant rien enlevé à sa douleur. Elle, qui avait enfanté virginalement, dans la lumière de sa grâce immaculée, son premier-né, Jésus, nous a enfantés, nous ses autres enfants, dans la douleur au pied de la Croix et en tenant son Fils mort dans ses bras.

Une journée aliturgique.

Toute cette journée, quoi que nous fassions, quoi que nous disions, nous sommes dans le grand silence du tombeau. Cette journée est dite aliturgique, il n’y a en effet, ni Messe, ni aucune autre fonction liturgique : il n’y a que les Ténèbres et de très courtes Vêpres.

Sr Marie de l'Annonciation

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